Le Dr Cheny vous présente le microscope ophtalmologique 3D, et notamment ses différentes fonctionnalités. Équipée des dernières technologies, la Clinique du Ter est le seul établissement chirurgical à disposer, dans toutes ses salles de bloc, de microscopes ophtalmologiques 3D, disposant d'écrans Ultra Haute Définition et d'une imagerie numérique en réalité augmentée. fdfdf

Cette technologie permet une meilleure ergonomie pour le chirurgien et une meilleure précision d'imagerie au cours de l'opération. Elle permet également une diminution de la diffusion de lumière dans la salle opératoire, ce qui rend l’opération plus confortable pour le patient. Il s'agit des standards technologiques les plus avancés à ce jour.

Dr Cheny : Bonjour, Docteur CHENY, je suis ici pour vous parler de notre microscope opératoire. C'est un microscope qui nous permet de faire toutes les chirurgies endoculaires, donc à la fois les chirurgies du segment intérieur, avec la cataracte et le glaucome, mais aussi les chirurgies de la rétine. Le microscope s'articule en plusieurs parties. Vous avez la partie opérateur qui se situe juste à côté de moi, avec deux oculaires, qui fonctionnent un peu comme un microscope de laboratoire et l'image retranscrite dans les oculaires vient en fait de la caméra qui est ici.

Ça c'est la première possibilité d'utilisation du microscope avec, vous le voyez à côté, la même chose que pour l'opérateur principal dédiée à l'aide opératoire, donc une infirmière ou un infirmier, qui nous aide dans la manipulation de certains instruments. Cet écran haute définition a en fait la fonction 3D qui nous permet, en cas de nécessité ou en cas de choix, de passer finalement à un microscope en trois dimensions et de faire notre intervention sans cette fois-ci avoir besoin de l'oculaire. Dans le cas de la chirurgie de la rétine, ça permet de mettre en évidence certaines structures qui ne sont pas forcément aussi simple à voir au naturel et d'un autre côté de limiter certains effets gênants de nos lumières et certains reflets qui habituellement nous posent quelques soucis. Vous avez certaines fonctions qui sont appliquées ici au niveau de la tête du microscope, avec plusieurs boutons, mais en théorie nos mains sont prises le plus souvent. Donc c'est finalement nos pieds qui vont fonctionner, vous avez ici les deux pédales les plus utilisées en chirurgie de la rétine avec celle du microscope ici. Vous voyez que vous avez en fait, au niveau latéral, six boutons différents qui donnent six fonctions différentes.

Et vous avez là aussi, avec le pied, l'opportunité d’aller attraper ici, ici, ici et ici. Donc finalement votre pied est centré sur la machine et on vient chercher nos boutons sans avoir besoin de sortir les yeux du microscope. Tout l'intérêt de cela, c'est de pouvoir travailler de façon fluide, sans interruption d'intervention et de profiter de toutes les fonctions de ce microscope. L'intérêt ici c'est de pouvoir finalement profiter à la fois d'une vision standard d'un microscope de qualité mais en plus du fait de l'écran déporté et de cette 3D, de pouvoir dans certains cas finalement, optimiser encore certaines parties de l'image. Pour le patient lui-même finalement, les intérêts vont aussi être multiples.

Déjà le confort du chirurgien va permettre une chirurgie meilleure bien évidemment, mais vous avez aussi, au-delà de ça, la quantité de lumière influe par le microscope qui va être diminuée par rapport à un microscope peut-être un peu moins récent, dans la mesure où on peut artificiellement, par le microscope, optimiser notre visualisation sans que pour autant la lumière soit plus intense pour le patient.