Présenté par
Présentation du CLUD par le Docteur Charlotte LE TENDRE, Présidente du Comité de Lutte contre la Douleur – Soins Palliatifs (CLUD-SP) de la Clinique du Ter.
Le Docteur Charlotte LE TENDRE répond aux questions suivantes :
Le CLUD c'est le Comité de Lutte contre la Douleur. C'est un groupe de réflexion qui travaille dans le cadre de la sécurité et de la qualité au sein de la Clinique. C'est un groupe de réflexion qui a pour mission d'élaborer la politique de prise en charge de la douleur au niveau de la Clinique, qui a aussi un rôle d'information auprès des usagers, des soignants, des patients, qui a un rôle de formation auprès des soignants en fonction des évolutions de prise en charge de la douleur.
C'est initié dans les services grâce aux référents de chaques services. Ça a un rôle aussi de formation et un rôle d'audit, c'est à dire qu'on va regardez la prise en charge de la douleur au niveau de la Clinique par le biais de l'examen de dossiers, éventuellement de rappels de patients à posteriori et puis une enquête de satisfaction.
Le CLUD se prend en charge au niveau de la qualité de la sécurité et une part importante pour ce qui est de l'accréditation d'un établissement puisque il est important de vérifier que la douleur a bien été recherchée, avec les bons outils de façon répétée, que cette recherche et la prise en charge qui en a découlé puisse est bien tracée dans le dossier du patient.
La douleur n'est pas une fatalité. La prise en charge de la douleur est au cœur des préoccupations des soignants, que ce soit les médecins ou les paramédicaux. On y travaille depuis des années et c'est quelque chose qui évolue au fil du temps. On adapte aussi nos pratiques en fonction. La douleur pour commencer ça peut être un motif de consultation.
Le patient vient nous voir parce qu'il a mal donc c'est la première cause qui fait qu'il consulte. On prend en charge bien sûr ça. Ici à la Clinique du Ter on a un volet plutôt chirurgical. On prend en charge la douleur en préopératoire et post-opératoire. Après il y a plusieurs types de douleurs qui sont maintenant bien identifiées, qu'on sait reconnaître et qu'on sait traiter avec des produits adaptés et il y a aussi des patients qui ont des facteurs de risques plus importants que d'autres de développer un certain type de douleur, donc ça aussi on sait les dépister et on sait s'y adapter.
C'est une préoccupation aussi des chirurgiens puisque les techniques chirurgicales ont aussi évolué, permettent maintenant par des techniques mini-invasives ou moins agressives pour le patient, de limiter la douleur post-opératoire. Tout ça c'est une prise en charge globale, pluridisciplinaire. On communique entre professionnels.
Aujourd'hui la prise en charge de la douleur je pense qu'on peut la qualifier de bonne, en tout cas bien meilleure qu'elle ne l'était il y a quelques années, avec probablement une marge de progression qui reste encore à faire pour les années à venir.